Sartre et les amours contingentes
Tout le monde connaît Sartre. Son œuvre d’abord : prolifique, philosophique, éclectique, édificatrice.
L’homme ensuite : presque indissociable de l’œuvre tant Sartre mêla littérature et intime, littérature et politique, littérature et existence. Pendant plus d’une dizaine d’années, Sartre et Les temps modernes régneront sur les lettres françaises. Le petit homme d’un mètre cinquante-cinq, ou cinquante-sept, prenait des bains de foule, goûtait les femmes, s’enfumait dans les cafés théâtre de Saint-Germain-des-Prés, se galvanisait des idéaux buy viagra canada qu’il défendait.
Mais derrière le Sartre humaniste, se battant au service des minorités délaissées contre les discriminations, il y avait ce petit homme avide de succès, profond égoïste, bourgeois exfiltré aux prises de position extrêmes, aimant déflorer les jeunes filles, promettant mariage et rompant le jour d’après. Il y avait le Sartre qui s’égara à la fin de son chemin, messianique et inconséquent. Il y avait Simone de Beauvoir aussi, amoureuse rabatteuse, céleste ou diabolique ? Et puis toutes les autres : Arlette, Colette, Christina, Dolorès, Évelyne, Lena, et celles qu’on ne connaît pas… Et enfin tous ces non-dits à propos du pape de Saint-Germain-des-Prés, que Pierre de Bonneville s’attache ici à dévoiler de sa prose acérée.
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